10 nov. 2010

Le prof Di Rupo est fatigué : interview André Jacques et Pierre Efratas par D Swysen

Nos experts: “ Di Rupo? Un prof fatigué ” mercredi 10 novembre 2010

Di Rupo n’a pas fait de révélation sur RTL-TVI qui lui a consacré une heure d’interview. André Jacques et Pierre Efratas, les spécialistes du coaching qui ont regardé l’émission pour nous, ont vu un prof fatigué, répétant pour la millième fois la même chose.

Oui le président du PS croit que les Flamands veulent, tout comme lui, une solution. Oui, le dialogue est renoué et respectueux avec De Wever. Tout le monde, il serait donc beau et gentil?
Di Rupo se l’est jouée modeste, multipliant les termes comme “ humilité ”, “ simplicité ” ou “ abnégation ”. Elio, le sauveur? Oui, mais sans trompettes, ni tambours. Qui a répété son credo avec professionnalisme (“ pas d’accord sans compromis ”).

Il a su esquiver les rares obstacles. C’est à cause du MR que ça s’est gâté avec De Wever? “ Laissons cela aux historiens!”. Prêt à accepter les conclusions des experts si elles vous sont défavorables? “ Travaillons dans la transparence et ayons un débat ouvert. ”

Le discours, c’est bien, mais il y a aussi la gestuelle et là, nos experts de “ Le Soleil Consult ”, spécialisés dans le coaching, s’en sont donné à cœur joie. “ C’est un grand professionnel, mais il n’y a en général rien d’émotionnel dans son discours ”, expliquent André Jacques et Pierre Efratas. “ Regardez son œil droit, il est toujours ouvert.
Cela montre son côté rationnel: il veut convaincre. ”

Ça va jusqu’à l’hypnose quand Di Rupo écarquille des yeux ou bat des paupières, ce qui est quasi systématique quand il annonce qu’il va être franc.

Ses mains? “ Il garde les poignets vers le haut ”, poursuivent nos experts, “ car il veut marquer sa position dominante. Quand on évoque le financement, ses mains se crispent (griffes), comme celles de l’homme qui sait qu’il va devoir se battre. ”

Son sourire? “ Il devient carnassier quand il évoque De Wever ”, poursuit M. Jacques. “Il ne parvient pas encore à le maîtriser, mais il ne perd pas l’espoir d’y arriver. ”
 
LE BELGE PESSIMISTE
Une. caractéristique étonnante de son discours: "Il ne parle qu'une fois des Flamands, souvent des néerlandophones, comme s'il voulait "nier" le peuple flamand. "Néerlandophones " renvoie plus aisément à "francophones" la CommunautéWallonie-Bruxelles.
" RTLa aussi diffusé un sondage. Près de 60 % des fralncophones interviewés (VOXpour RTL) pensent que Di Rupo a bien mené les négociations face àBartDe Wever. Par contre, une majorité (45 % contre 38 %)estime que le PS n'aurait pas dû snober les libéraux.
Enfin, le sondage montre un pessimisme croissant quant à l'avenir du pays. À peine plus d'une personne sur deux (53 %) rejette l'affirmation selon laquelle il n'a plus d'avenir."

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