JEAN-MARIE DEDECKER - GUY VERHOFSTADT – Pieter De Crem
GUY VERHOFSTADT :
BAISSE LA TETE, TU AURAS L’AIR D’UN COUREUR
Certes, Guy Verhofstadt n’a pas les manies compulsives et les tics de Nicolas Sarkozy, mais de temps à autre, il court si vite qu’il est difficile de le suivre.

En revanche, quand il faut amadouer, séduire, Verhofstadt est du genre « je t’écoute, tu n’es plus seul », velouté, volontiers esthète, très à l’aise en public et prenant grand soin de son aspect extérieur régulièrement relooké.
Voter pour lui, c’est choisir un promoteur motivé par le besoin d’avancer en permanence, l’important c‘est que ça bouge. Quelque soit la direction à la limite !
1. LA FICHE TECHNIQUE DETAILLEE DE GUY VERHOFSTADT
A. Le positionnement : boum-boum, et vous me prenez comme je suis.

B. Le territoire de communication : si ça ne bouge pas, ça ne m’intéresse pas.
Verhofstadt est du type « leader proactif » qui se trouve dans la volonté, l’action et la pratique.
C. La dynamique personnelle : que ceux qui n’ont pas compris lèvent le doigt.
en postures volontiers argumentatives, capable de rendre coup pour coup avec rapidité, œil pour

2. Analyse de la gestuelle : Monsieur Jeveux
- Tête : beaucoup de mouvements vers l’avant (« je veux », « j’affirme », « avançons »). Plus penchée vers la droite (rationalisation, argumentation) que vers la gauche (émotion).
- Mains et bras :


. Distribution des mains en mouvement amples ronds (ensemble), larges (globalisation du sujet), le pouce soutenant l’index (« to the point », moi-je et sécurité), et l’index et le


. En situation d’intensité - débat, nécessité de convaincre - recourt à des mouvements des mains en parallèle et du haut en bas

. Rares mouvements du bras vers l’avant, avec index en projection (« je désigne, je vous dis, j’accuse, vous êtes concernés »).
3. Analyse des mimiques : dé-mons-tra-tion !


- Bouche en avant, bouche très souvent ouverte (ouverture à la discussion)

- Peu de sourires marqués, sinon légers ou fins, rires amples très rares (tendance à la retenue, à ne pas vouloir se livrer tout à fait, à la ponctuation plutôt qu’au point d’exclamation).

- Œil beaucoup vers l’avant (faire passer une

4. Analyse de la posture : j’hésite parfois, mais je me soigne
- Un peu voûtée, épaules légèrement rentrées, (leader d’expérience capable de prendre sur lui, de rentrer en lui-même pour rendre ce travail sous forme d’énergie de proposition.)
- Beaucoup de mouvements généraux du corps en gauche-droite et droite-gauche (côté un peu ours qui se retient de foncer, homme qui pèse le pour et le contre et qui maîtrise son énergie interne en la distribuant).

- « Je ne suis pas d’accord, mais je me tais », Dans cette posture, il prend du recul et attend la fin de la démonstration avant d’intervenir. Les yeux orientés vers la droite en haut signifient qu’il essaie de se souvenir de où il a déjà vu cela .
- Jambes souvent en mouvement (fourmis dans les jambes, envie de bouger, moi !).
5. Les éléments visuels : je ne suis pas m’as-tu vu, mais j’aime être regardé

- La coiffure : GV joue de sa grande mèche (qu’il ramène régulièrement en arrière par micromouvements -> cheveux tels des plumes de paon, séduction, « je me rassure sur mon image »), affichant une couleur d’où le gris est

- Les vêtements : GV n’hésite pas à tomber la cravate et même à afficher la chemise ouverte (décontraction, ouverture).
Quand il s’habille classique – toujours en pantalons peu serrants - il recourt à des couleurs passe-partout. Peu de noir ou de bleu. (Pas de tape-à-l’œil).
Sources images :
Youtube – Parlement, Congrès Open VLD, interview, débat, Intervention D66, 'Los crisis Europees op'.
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Décodage du langage non verbal des candidats néerlandophones. Elections 7 juin 2009© LE SOLEIL Consult & Training – www.lesoleil.be
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